jeudi 21 février 2008


Pulsations

en arrêt d'écouter le monde battre
le bruit des coquillages dans la mer
histoire nouvelle de l'objet qu'on perd
faire et ne rien faire
filer tout droit en travers

embarquer pour le quai
déversoir de trop de mais
pour les mondes parallèles
les si d'un battement d'ailes
rêves d'émoi et elle

Surexposition

Halte-là!
bref regard vers la salle
pour moi cette dose fatale
depuis rien de normal
tu me devenir fou.

Comme tu me fais courir
autant que je respire
tu trottes dans ma tête
et jamais ne t'arrêtes
des pompes et des abdos
pour te porter plus haut.

Ce soir-là :
si belle et si sereine
je rejoue pas la scène
oui, comme ils me malmènent
et tes yeux, et ton cou

A ma soeur

Pourvu que tu sois belle
et que j'en témoigne
que tu te souviennes
qu'on ne se soigne
quoiqu'il nous retienne
rien ne nous éloigne
sans bruit et sans peine
petite fleur de sel

émoi

Quels sont donc tes trésors perdus dans le grand bleu
pour qu'ils m'attirent encore naufragé de tes yeux
tu dis que la voilure de mon pauvre rafiot
n'aura jamais l'allure de voguer sur tes flots
le rien d'une bise l'à pein(e) de ton parfum
m'emporte la brise l'irrésistible embrun
quitte à perdre le nord replonger dans tes yeux
trouver ton souffle fort nager dans le grand bleu
si fausse est ma carte ou plus vifs mes rivaux
pour que je m'écarte tempête les grandes eaux
envoie un ouragan, des vagues en bataillon
car tu as fait ce temps pirate un moussaillon