mardi 18 septembre 2007

Where do the children play?

Aprés Head-On. j'ai fait des pompes. Cat Stevens fait chier
j'ai chaud, j'ai froid plutôt, et mon crâne incandescent
d'érosion mécanique, du rien qui devient tout,
marguerite...

Rebelle sans cause

Quelle violence ces jours-cis
m'impose de jouer de ma vie
gravir les marches du palais
à reléguer l'ailleurs après.
du creux des figures en bombance
surgit l'inexorable danse

à défaut d'être bien servi
la seule issue c'est le tapis
pour autant j'aime perdre exprès
et ainsi faire ce qu'il me plait.
dans le monde duquel je pense
on passe son tour on change de sens

jeudi 23 août 2007

Neuchâtel

Deux jeunes filles
sur la ville haute
éclats de rire
et accent germanique

quiétude altitude
tourisme sans masse
petit train fait une pause
seul calme serein

les cailloux de l'esplanade
et le rateau du jardinier
soleil sur l'église
brise dans ma chemise

à peine une sirène
escalade les remparts
petit train repart
en un sifflement timide

sur le parvis la statue
trop blanche du pasteur
les gamins et leur ballon
s'inclinent pour une fois

jeudi 28 juin 2007

Dimanche midi


Samedi soir à Paris
tempo : poulet frit
avalé goulument
dans le kfc du Ménilmontant

au café quelques bières
en écoutant Anne-Claire
à minuit le monde se presse
de rejoindre la gare de l'est
avoir le dernier train
et se lever matin

je ne veux pas rentrer
il faut bien foizonner
d'ailleurs qui a des sous?
qu'on s'arrête au rabzou.
8-6, maximator
un spliff on, est plus fort
caché dans une ruelle
je pisse sur une poubelle
Direction le 9 billards
qui doit fermer bien tard
le temps d'en descendre une
de ne plus avoir de thunes
on se fait déjà jeter
la fête est terminée

pourtant à peine dehors
revient le goût de l'effort
se perdre au plus vite

et se reperdre encore
cette nuit j'ai appris : enfermé dehors.
assis sur ce canal
tout ça est bien normal
et peut-etre sublime :
l'heure du jeu de mime.
à la déplaque du médecin
j'ai quitté mon chemin
Paris est un trou noir
qui noie mon desespoir
toujours plus je vagabonde
et moins je fais le monde
mais ces heures ne sont qu'à nous
les boire, les fumer jusqu'au bout

je me reveille et me casse
ma gueule, de bois bien lasse
mon train quotidien
pour une fois n'est pas plein

vendredi 22 juin 2007

Kinopanorama

le couloir et l'athlète
le panneau de basket
le maillot, le plot de départ
O temps suspend ton vol
O temps suspend ton vol

café noir, secrétaire
et dernier commentaire
le cadeau, le pot de départ
O temps suspend ton vol
O temps suspend ton vol

émotion, action, un regard
O temps suspend ton vol

lundi 4 juin 2007

note

Mon coeur en peine
Comme on se retouve
Montagnes soudaines
De ce que j'éprouve;
Se croire à la maison
Seul face à l'horizon,
ô mon ange, mon conseiller
Quand viendras-tu me guider?
-
faire face et se taire
accepter l'univers
refuser l'ordinaire
quand tout va de travers
la science n'est rien
mais l'usage de ses main
préparer sans tarder
cette fête annoncée.

lundi 21 mai 2007

Tarot

en formule 1, y'a trop d'arrêts au stands
c'est l'empire de la beckhamisation
"j'aime pas quand c'est trop mou"

jeudi 17 mai 2007

Deux fois rien

Je devrais te maudire
tu est venu me le dire
pourtant ce n'est pas le cas
j'ai vraiment aimé ça.

Tu m'as presque allumé
peut-être pas de plein gré
j'étais parti dans les bois
tu m'as ramené à toi

mais quel piètre résultat
un baiser raté, deux fois
et une cruelle sentence.

Ne t'en fais pas Germaine
juste un relent de haine,
le goût de ton absence

Ressac

vague
sable
rocher
supermarché

Belle d'hiver

belle en plein hiver
fierté jamais ne perd
signal à travers peines
toujours printemps reviennent

comment vit-elle l'été
et la dorure des blés
polir son éclat roux
et ressembler à nous

l'astre donne bon teint
mais l'automne tombe enfin
l'illusion dissippée
la laisse seule rayonner

Le Roi du quartier

Je descends l'avenue Foch
Un mec se cloche,
La pluie retriple
Je vogue au périple,
Regard au tournant
Panne de courant,
Quand règne le désespoir
Surgissent deux diamants noirs
Ma surcharge s'égoutte
Sur une vitre de route
Voilà l'échiquier
Le suspense est entier