Samedi soir à Paris
tempo : poulet frit
avalé goulument
dans le kfc du Ménilmontant
au café quelques bières
en écoutant Anne-Claire
à minuit le monde se presse
de rejoindre la gare de l'est
avoir le dernier train
et se lever matin
je ne veux pas rentrer
il faut bien foizonner
d'ailleurs qui a des sous?
qu'on s'arrête au rabzou.
8-6, maximator
un spliff on, est plus fort
caché dans une ruelle
je pisse sur une poubelle
Direction le 9 billards
qui doit fermer bien tard
le temps d'en descendre une
de ne plus avoir de thunes
on se fait déjà jeter
la fête est terminée
pourtant à peine dehors
revient le goût de l'effort
se perdre au plus vite
et se reperdre encore
cette nuit j'ai appris : enfermé dehors.
assis sur ce canal
tout ça est bien normal
et peut-etre sublime :
l'heure du jeu de mime.
à la déplaque du médecin
j'ai quitté mon chemin
Paris est un trou noir
qui noie mon desespoir
toujours plus je vagabonde
et moins je fais le monde
mais ces heures ne sont qu'à nous
les boire, les fumer jusqu'au bout
je me reveille et me casse
ma gueule, de bois bien lasse
mon train quotidien
pour une fois n'est pas plein
1 commentaire:
VIVA el' MAXIMATORrrrr ;)
Trop bien tes poèmes... continue!!!
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