jeudi 28 juin 2007

Dimanche midi


Samedi soir à Paris
tempo : poulet frit
avalé goulument
dans le kfc du Ménilmontant

au café quelques bières
en écoutant Anne-Claire
à minuit le monde se presse
de rejoindre la gare de l'est
avoir le dernier train
et se lever matin

je ne veux pas rentrer
il faut bien foizonner
d'ailleurs qui a des sous?
qu'on s'arrête au rabzou.
8-6, maximator
un spliff on, est plus fort
caché dans une ruelle
je pisse sur une poubelle
Direction le 9 billards
qui doit fermer bien tard
le temps d'en descendre une
de ne plus avoir de thunes
on se fait déjà jeter
la fête est terminée

pourtant à peine dehors
revient le goût de l'effort
se perdre au plus vite

et se reperdre encore
cette nuit j'ai appris : enfermé dehors.
assis sur ce canal
tout ça est bien normal
et peut-etre sublime :
l'heure du jeu de mime.
à la déplaque du médecin
j'ai quitté mon chemin
Paris est un trou noir
qui noie mon desespoir
toujours plus je vagabonde
et moins je fais le monde
mais ces heures ne sont qu'à nous
les boire, les fumer jusqu'au bout

je me reveille et me casse
ma gueule, de bois bien lasse
mon train quotidien
pour une fois n'est pas plein

vendredi 22 juin 2007

Kinopanorama

le couloir et l'athlète
le panneau de basket
le maillot, le plot de départ
O temps suspend ton vol
O temps suspend ton vol

café noir, secrétaire
et dernier commentaire
le cadeau, le pot de départ
O temps suspend ton vol
O temps suspend ton vol

émotion, action, un regard
O temps suspend ton vol

lundi 4 juin 2007

note

Mon coeur en peine
Comme on se retouve
Montagnes soudaines
De ce que j'éprouve;
Se croire à la maison
Seul face à l'horizon,
ô mon ange, mon conseiller
Quand viendras-tu me guider?
-
faire face et se taire
accepter l'univers
refuser l'ordinaire
quand tout va de travers
la science n'est rien
mais l'usage de ses main
préparer sans tarder
cette fête annoncée.