poule, nord, et pôle mouillé
pétard rouillé ; aïe au lit
maison de passes, impair et manque
mercredi 28 mai 2008
Plaidoirie
Marre du tapis roulant
et des packs d'eau
A chaque fois qu'un enfant
se prend pour zorro
Sur le parking d'auchan
il faisait du rodeo.
A l'appel des mamans
plus de chevaux
Mais toujours les gitans
qui chassent les métaux.
Comme il avait depuis longtemps
des idéaux
Il a traversé la nationale
comme un taureau
D'un coup tout laissé en plan
posé son fardeau
Pour lancer sa carrière mondiale
son wild west show.
Le quartier était résidentiel
le goudron bien chaud
Fatalement à la première poubelle
il a fait le beau
Son excitation était telle
son coeur si gros
Qu'il faisait des étincelles
à brule-cageot.
Mais la cruelle demoiselle
lui dit : "eh gringo!
Assez de ta ritournelle
tu prends l'eau!
Pour un jeton tu dételles
putain, gigolo
Les éboueurs, eux sont fidèles
et ont le sang chaud
Ils me font grimper au ciel
faire des saltos
Toi on t'enfile par derrière
dis-le! T'es homo!
Le mercredi des encombrants
je sors mon veto
Caddi n'est pas un monstre,
ou quelconque chariot
J'lai trouvé abandonné,
dans l'caniveau
Le pauvre tas de soudures
me tint ce propos
"J'en ai plein les roulettes
je ne suis que barreaux.
Ni esclave ni starlette
j'aspire au repos.
Pour que jamais on ne remette
ma chaine au plot,
Je ferai but, panneau de basket ;
pour sauver ma peau,
Tout, tout, sauf peut-être
cage à oiseaux"
Et comme il m'a pris la tête
je l'ai pris au mot
Je lui ai coupé la zigounette
gratté le numéro
Depuis dans mon jardin il végète
se prend pour un pot.
et des packs d'eau
A chaque fois qu'un enfant
se prend pour zorro
Sur le parking d'auchan
il faisait du rodeo.
A l'appel des mamans
plus de chevaux
Mais toujours les gitans
qui chassent les métaux.
Comme il avait depuis longtemps
des idéaux
Il a traversé la nationale
comme un taureau
D'un coup tout laissé en plan
posé son fardeau
Pour lancer sa carrière mondiale
son wild west show.
Le quartier était résidentiel
le goudron bien chaud
Fatalement à la première poubelle
il a fait le beau
Son excitation était telle
son coeur si gros
Qu'il faisait des étincelles
à brule-cageot.
Mais la cruelle demoiselle
lui dit : "eh gringo!
Assez de ta ritournelle
tu prends l'eau!
Pour un jeton tu dételles
putain, gigolo
Les éboueurs, eux sont fidèles
et ont le sang chaud
Ils me font grimper au ciel
faire des saltos
Toi on t'enfile par derrière
dis-le! T'es homo!
Le mercredi des encombrants
je sors mon veto
Caddi n'est pas un monstre,
ou quelconque chariot
J'lai trouvé abandonné,
dans l'caniveau
Le pauvre tas de soudures
me tint ce propos
"J'en ai plein les roulettes
je ne suis que barreaux.
Ni esclave ni starlette
j'aspire au repos.
Pour que jamais on ne remette
ma chaine au plot,
Je ferai but, panneau de basket ;
pour sauver ma peau,
Tout, tout, sauf peut-être
cage à oiseaux"
Et comme il m'a pris la tête
je l'ai pris au mot
Je lui ai coupé la zigounette
gratté le numéro
Depuis dans mon jardin il végète
se prend pour un pot.
mardi 27 mai 2008
Comète
j'arrête pas de survivre
m'empêches de te suivre
toi qui trace mes doutes
reviens dans mes jours
garde-moi sur ta route
y fairent un peu d'amour
http://www.1001-votes.com/vote/voteres.php?idv=23070&lg=fr
"SERIEZ VOUS TENTEZ DE VOUS FAIRENT CLOONER ?"
m'empêches de te suivre
toi qui trace mes doutes
reviens dans mes jours
garde-moi sur ta route
y fairent un peu d'amour
http://www.1001-votes.com/vote/voteres.php?idv=23070&lg=fr
"SERIEZ VOUS TENTEZ DE VOUS FAIRENT CLOONER ?"
vendredi 9 mai 2008
Mauvais génie
Il faut dire que c'est délectant
De laisser prendre les devants
Lorgner sur le royaume
De l'anecdote du symptôme
Feignant, froussard
Et racoleur de hasard
Bora bora crac crac
Poète poète zinzin
Chaque jour dans mes veines
Sensation de never again
De mon malheur complice, je suis traurig
Comme un tableau de Caspar David Friedrich.
Toujours le même son de cloche
Et tu sais de quel bois je me fauche
C'est vrai plein de trucs moches
Depuis le temps que je roule à gauche
De laisser prendre les devants
Lorgner sur le royaume
De l'anecdote du symptôme
Feignant, froussard
Et racoleur de hasard
Bora bora crac crac
Poète poète zinzin
Chaque jour dans mes veines
Sensation de never again
De mon malheur complice, je suis traurig
Comme un tableau de Caspar David Friedrich.
Toujours le même son de cloche
Et tu sais de quel bois je me fauche
C'est vrai plein de trucs moches
Depuis le temps que je roule à gauche
C'est l'histoire d'une frontière
Fondre l'univers trop vaste dans une bouteille
je n'aperçois que la trace du monde réel
l'attraction de là-bas est sans pareil
chaque instant l'occasion de son rappel
Tout coule et redéboule
me cache dans la foule
je suis le métronaute
plus loin que mars
à Charles de Gaulle
je n'aperçois que la trace du monde réel
l'attraction de là-bas est sans pareil
chaque instant l'occasion de son rappel
Tout coule et redéboule
me cache dans la foule
je suis le métronaute
plus loin que mars
à Charles de Gaulle
Suspension
J'veux pas qu'tu t'en ailles
devant toi je feu de paille
te voir! mes circuits deraillent
te savoir loin quel aïe aïe aïe
devant toi je feu de paille
te voir! mes circuits deraillent
te savoir loin quel aïe aïe aïe
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