vendredi 10 octobre 2008

A une amie

Pas une nuit ne s'achève
à la frontière de ta peau;
tes formes dans mes rêves
le pays le plus chaud.

Envie d'en découdre
par le travail des mots
plus de trompettes
et moins de sanglots
la vie est une fête
et du grain à moudre

J'en crache les morceaux
comme dirty harry
envoie les pruneaux
une journée bien faite
et coule le ruisseau
Il y a ceux qui se la pètent
moi je fais le beau.
J'ai trouvé mon flot.

Mais souvent je m'égare
bois trop de calimucho
me dis qu'il est trop tard
que siempre te quiero
et qu'un jour tu vas voir
comment c'est moi qu'il te faut

Alors pour chasser mes doutes
je quitte la grand route.
Si un jeu complet de détours
ne suffisent à te semer
tout là-haut en sifflant
les airs du qu'en dira-t-on
de mes amis en bandoulière
de mon cœur dans une ornière
en vue de la plus faible
je balaye le ciel des yeux
pour faire briller la poussière
pour rallumer millième en feu

et que je noirci les cases
et que je retourne la vase
à l'encre bleue de mon mieux
sans autre progression
que l'inspiration
des mondes entiers
à partager
des petits instants
transportables
à ne pas oublier

Écho pause rappel

et finalement une chance
mon cap de bonne espérance
qu'elle doit bien exister
celle à qui tu me fait penser

2 commentaires:

Anonyme a dit…

Good post.

Matthieu H a dit…

"J'en crache les morceaux
comme dirty harry
envoie les pruneaux"

j'adore!
excellent ce post