Point de rencontre avenue Kléber.
Ils sont là, on monte donc, 2ieme face.
On s'assoit, on discute, on transige
tout va bien.
Elle, ma rétine, elle, kaléidoscope.
On communique, elle est très pro.
Je dérive vite de foot en voitures.
sombre dans l'arithmétique,
envisage le côté pratique.
elle est plus belle qu'une autre.
Et de largement.
Puis je recherche l'exacte position
à laquelle de ses aimants de verre
et d'ivoire, demain
quand j'aurai brisé son cœur
chutera sur le parquet
en souvenir de nos jours nectar
chaque larme qui creusant sa joue
d'un sillon toujours plus sec et salé
la laissera dégouttée
Déjà au carré tes cheveux plongeaient.
Mais, tu m'ignores autant je t'aime,
et cette misérable imposture
sera mon forfait à la semaine.
Et si j'étais à la hauteur de sa soif?
Et si justement, mes bouts de chansons
parcouraient les aspérités de son humanité?
Je lui donnerai de bonne grâce
la semence qu'elle méprise
Déjà le métro m'emmène,
je ne verrai pas Venise.
mercredi 7 octobre 2009
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