mercredi 9 juin 2010

Une Ville

Le train si loin sillon si long alimente sifflant les oiseaux
D'une cage à l'autre vers la lumière centrale, le paradis en gros
Les poissons disposent. Les filets de rêve grattant le ciel
Projettent plus lointaines et plus troubles les zones nouvelles.
S'y fixeront éblouies les nuées prises à la limite du grillage
Quel dessein prodigieux couve un si riche et cruel cocon ?

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